Symboles de la science sacrée

Symboles de la science sacrée

René Guénon

Language: French

Pages: 459

ISBN: B019TMEMKS

Format: PDF / Kindle (mobi) / ePub


Le présent recueil réunit tous les articles concernant le symbolisme que René Guénon n'avait pas lui-même inclus dans l'un de ses ouvrages. Il constitue la partie la plus importante de ses travaux dans ce domaine, et vient illustrer en quelque sorte la doctrine qu'il a exposée dans toute son œuvre, tout en offrant ce qu'on pourrait appeler les moyens d'une universelle vérification dans la multitude innombrable mais concordante de données sacrées provenant des traditions les plus diverses. Malgré tout ce que l'auteur avait déjà traité en cette matière dans ses autres livres, ce volume constitue un trésor unique de science symbolique et restera comme un véritable monument de l'intellectualité sacrée.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

ceux qui sont souvent insuffisamment compris ou mal interprétés ; ce pavé est formé de carreaux alternativement blancs et noirs, disposés exactement de la même façon que les cases de l'échiquier ou du damier. Nous ajouterons tout de suite que le symbolisme est évidemment le même dans les deux cas, car, ainsi que nous l'avons dit en diverses occasions, les jeux ont été, à l'origine, tout autre chose que les simples amusements profanes qu'ils sont devenus actuellement, et d'ailleurs le jeu d'échecs

� préhistoriques » tels que ceux qui élevèrent les monuments mégalithiques, quels qu'ils aient pu être, étaient nécessairement dans un état plus proche du principe que ceux qui vinrent après eux, mais aussi que cet état ne pouvait pas se perpétuer indéfiniment, et que les changements survenant dans les conditions de l'humanité aux différentes époques de son histoire devaient exiger des adaptations successives de la tradition, ce qui a même pu arriver au cours de l'existence d'un même peuple et

net d'une telle équivalence au moyen âge, la roue à huit rayons et une fleur à huit pétales figurées l'une en face de l'autre sur une même pierre sculptée, encastrée dans la façade de l'ancienne église Saint-Mexme de Chinon, et qui date très probablement de l'époque carolingienne. La roue se trouve d'ailleurs très souvent figurée sur les églises romanes, et la rosace gothique elle-même, que son nom assimile aux symboles floraux, semble bien en être dérivée, de sorte qu'elle se rattacherait ainsi,

Verbe ou de la Parole, avec son double pouvoir créateur et destructeur (voir par exemple Apocalypse, I, 16, et XIX, 15). Il est d'ailleurs évident que ce double pouvoir est analogue à la force double dont nous venons de parler, ou que, plus exactement encore, ce ne sont là que des applications différentes d'une seule et même chose. Au sujet de l'épée, notons encore que, suivant certains historiens anciens, les Scythes représentaient la Divinité par une épée plantée en terre au sommet d'un

particulièrement le nom du Dieu d'Abraham ; or, il y a encore, entre Abraham et Kronos, des rapports assez remarquables. Que nous expliquerons peut-être quelque jour. 7 En Bretagne, saint Corneille ou Cornély, substitué à Apollon Karneios, est regardé comme le protecteur des bêtes à cornes ; les considérations que nous exposons ici permettront de comprendre qu'il y a là, en réalité, beaucoup plus que le simple � jeu de mots » que certains seraient peut-être tentés d'y voir. 8 Le mot grec

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