Le régiment monstrueux (Les annales du Dique-monde, Tome 31)

Le régiment monstrueux (Les annales du Dique-monde, Tome 31)

Terry Pratchett

Language: French

Pages: 281

ISBN: 2:00256659

Format: PDF / Kindle (mobi) / ePub


Pour retrouver son frère disparu dans la tourmente des conflits frontaliers, Margot se déguise en garçon. Se couper les cheveux et porter un pantalon : facile. Péter et roter en public, marcher comme un primate, ça demande plus d’entraînement. Pour le reste… une paire de chaussettes roulées fera l’affaire.
Voici désormais le deuxième classe Barette, enrôlé dans l’armée de la duchesse de Borogravie. Et la guerre fait rage. Car il y a toujours une guerre en chantier.
Margot s’y retrouve plongée en compagnie d’une escouade de nouvelles recrues sans formation. Au cœur des rangs ennemis, il leur faudra déployer toutes les ressources du régiment monstrueux.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

côté-ci de la gorge. Margot ne se pressa pas et, vers le coucher du soleil, elle repéra l’auberge. Le chariot était déjà arrivé, mais, vu son allure, le sergent recruteur n’avait pas jugé bon de se fatiguer. Pas de roulements de tambours comme la veille, ni de cris de � Approchez, les jeunes ! La grande vie vous attend chez les Dedans-dehors !». Il y avait toujours une guerre en cours. Le plus souvent, il s’agissait d’un incident de frontière, l’équivalent, au niveau national, d’une plainte

écarquillés. Il fallut un certain temps aux blessés pour arriver à leur hauteur, puis pour les croiser. Deux hommes valides, autant que pouvait en juger Margot, tramaient bruyamment une charrette à bras sur laquelle était étendu un troisième homme. D’autres claudiquaient sur des béquilles, avaient un bras en écharpe ou portaient une veste rouge dont une manche restait vide. Les pires, c’étaient peut-être ceux comme celui de l’auberge : le teint gris, le regard fixé droit devant, la veste

Accompagne-le, caporal. � Tous deux laissèrent l’escouade et partirent prudemment en éclaireurs sur un tapis de feuilles fraîchement tombées. La fumée était épaisse, odorante et surtout évocatrice. Margot se dirigea vers une zone plus dense du sous-bois qui profitait de la lumière en surplus d’une clairière et se fraya un chemin à travers un bosquet plus clairsemé de noisetiers. La fumée était maintenant plus dense et bougeait à peine. Margot arriva au bout du bosquet. À quelques pas devant

d’Ankh-Morpork sont les intérêts de tous ceux qui aiment l’arg… hou là, pardon, de tous ceux qui aiment partout la liberté, dit Vimaire. On ne va pas tolérer un pays qui renvoie nos malles-poste et continue d’abattre les tours clic-clac. Ça coûte cher. Ces gens coupent le continent en deux, ils sont l’étranglement du sablier. Je dois amener les parties à une conclusion “satisfaisante”. Et franchement, Clarence, je me demande si ça vaut même la peine d’assaillir la Borogravie. Ça reviendrait moins

Jackrum s’enfouit la tête dans les mains. � Incroyable, mon lieutenant, dit Maladict. Je n’ai jamais vu de transformation pareille ! — Peut-être un tout petit peu moins vieille, mon lieutenant ? suggéra Margot même si Blouse lui avait à la vérité fait penser à sa tata Hattie aux deux tiers d’un verre de sherry. — Tu crois ? fit Blouse. Oh, ma foi, si tu es vraiment sûr. — Eh, euh… si vous tombez effectivement sur un garde, euh… en général, les vieilles femmes n’essayent pas de… de… — … faire

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