Pour toujours: Roman (French Edition)
Language: French
Pages: 377
ISBN: 2246341213
Format: PDF / Kindle (mobi) / ePub
lève-toi... � Elle se leva. Il avança alors vers elle, et, ouvrant la couverture, il l'enveloppa avec. Aussitôt elle le caressa là où il souhaitait qu'elle le fît. � Il est à toi désormais, il t'appartient, chuchota-t-il. — Ce n'est que justice, acquiesça-t-elle, en ne lâchant pas prise. Je l'ai bien mérité. � La neige avait repris à gros flocons, et des étudiants communistes, protégés des rondes de police par le service d'ordre de David Lipsky, collaient des affiches appelant à la vigilance
d'autre ambition que de tout pourrir, pour gémir ensuite sur son propre pourrissement. — Bravo, c'est tout à fait remarquable ! En plus de ton canard, tu devrais écrire à Tel Quel... — Si je te demande de me baiser, là, tout de suite, est-ce que tu le fais ? fit Annie, après un court moment de silence. — Trop pressé, mais au second, en dessous, il y a un mec que sa gonzesse a largué et qui... — Ordure ! — Ce qui nous empêche souvent de nous abandonner à un seul vice est que nous en avons
la figure n'était que la conséquence de son délire. Par une coïncidence toute romanesque, Charles Brander, qui avait racolé du côté de la rue des Mathurins un prostitué nord-africain, l'obligeait à l'insulter, à le bafouer, à le traiter de � sale youpin �, alors que l'Arabe, un adolescent sans charme, qui se tortillait sur le lit pour réveiller le désir de son client, ne comprenait pas ce que cet enculé de sa mère maudite lui voulait. C'était sans la moindre conviction qu'il répétait les
parce que l'Humanité a dû rester, je vous le rappelle, clandestine tout au long de la guerre. — Et cette Huma clandestine, l'avez-vous déjà regardée? — Je n'ai pas eu cette chance... Trop jeune ! — Il y en a une collection, incomplète d'ailleurs, à la Bibliothèque nationale. — Je ne passe pas ma vie dans les vieux papiers. — Eh bien, je vais réparer cela en vous en faisant la lecture d'un extrait. Il date du 4 juillet 1940... Je cite, deux points, ouvrez les guillemets : " Il est
air abattu, ils étaient vivants, et qu'une étincelle suffirait à les embraser. Bien malgré lui, il subissait à son tour le magnétisme qu'exercent les masses en mouvement sur les cœurs enragés. Et où que l'on fût ce jour-là, un vent de soufre, et de fureur retenue, souffla sur Paris, et parmi les gouvernants il s'en trouva tout de même quelques-uns, les plus lucides, pour prophétiser que ce deuil n'en était pas un, et, que, comme l'arbre assailli par les derniers froids de l'hiver protège du