Histoire générale de l'Empire romain, tome 3 : Le Bas-Empire, 284-395

Histoire générale de l'Empire romain, tome 3 : Le Bas-Empire, 284-395

Paul Petit

Language: French

Pages: 341

ISBN: B0000E8VH4

Format: PDF / Kindle (mobi) / ePub


Histoire générale de l'Empire romain3. Le Bas-EmpireThéodose réunit en ses mains pour la dernière fois le gouvernement de l'Empire tout entier. Bien que les contemporains ne semblent pas en avoir senti l'importance, la date de 395 est l'une de celles qui marquent la fin de l'Empire romain. Quelles sont les "causes de la chute de l'Empire romain" ? Le destin des grandes civilisations est-il de disparaître ?Depuis le XVIIIe siècle ont été élaborées des explications "unitaristes" qui attribuent cette ruine à une cause unique, ou tenue pour essentielle. Paul Petit propose, au contraire, de multiplier les causes et de souligner la survie des formes romaines de civilisation. Il est en tout cas un fait à ne jamais perdre de vue : entre 395 et 410, ce n'est pas la chute de l'Empire romain qui se produit, mais la définitive séparation entre l'Orient et l'Occident.Paul Petit (1914-1981)A été professeur d'histoire ancienne à l'université des sciences sociales de Grenoble-II.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

peplos) où revit la tradition de la Grèce classique55. L’art chrétien s’épanouit brusquement après la conversion de Constantin, qui toute sa vie se montra généreux mécène, ainsi que Constance et Théodose. Constantin construisit énormément, à Rome même (basiliques du Latran, de Saint-Pierre, églises de Sainte-Constance, de Sainte-Agnès-hors-les-Murs), à Jérusalem (Golgotha, Saint-Sépulcre), à Bethléem, à Constantinople (Sainte-Sophie, peut-être l’église des Saints-Apôtres). Sous son règne

L’apôtre savant et pauvre du patriciat romain, Paris, 1969. P. DE LABRIOLLE, Hist. litt. lat. chrét., 495-555. 24. De la littérature immense et toujours renouvelée sur saint Augustin, on retiendra : H.I. MARROU, Saint Augustin et la fin de la culture antique, 2e édit., Paris, 1959, et le dernier ouvrage fondamental : P. BROWN, La Vie de saint Augustin, Paris, 1971 (tr. d’un ouvr. angl. de 1967). 25. Deux ouvrages de base : R. BIANCHI-BANDINELLI, Rome, la fin de l’art antique (coll. Univers

de Postumus, visiblement son inspirateur (légende monétaire à Hercule Deusonensis, supra, tome 2, p. 192). Pour en finir, Dioclétien adjoignit donc à Maximien, trop occupé avec les Germains et dont la présence était nécessaire en Afrique, un nouveau collaborateur, qui fut Constance. Celui-ci construisit une nouvelle flotte, reprit Boulogne, et chassa bientôt Carausius de la Gaule. Avant de s’engager dans un débarquement décisif, il rétablit la situation sur le Rhin et fortifia solidement le

en Galatie. Une nouvelle fois, quelques jours plus tard, à Nicée, l’état-major se réunit avec quelques dignitaires civils, Salutius et le patrice Datianus, ancien favori de Constance. Salutius refusa encore et proposa un autre Pannonien, tribun d’une schola palatina, chrétien modéré lui aussi, mais connu pour son énergie et son honnêteté, Valentinien. Il fut proclamé par l’armée sans difficulté mais elle lui demanda de s’adjoindre un collègue et il choisit son propre frère Valens, plus jeune et

celles qui résultent de la préparation des morceaux, d’où tout un système de compensations, et les suarii reçoivent des indemnités compensatrices sous forme d’amphores de vin livrées par l’arca vinaria, le tout placé sous le contrôle des bureaux, pas toujours honnêtes, de la préfecture de la Ville65. Ainsi se définit à la fin du siècle une économie d’État qui ressemble à celle des pays socialistes actuels. Il existe enfin de véritables manufactures d’État, parfois difficiles à distinguer des

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